AA/ Ahmed al-Masri

L’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis se sont déclarés profondément préoccupés par l’intensification des attaques du Régime sur la Ghouta orientale assiégée, relevant du Rif de Damas, ainsi que des répercussions de ces attaques sur la population locale.

L’agence de presse saoudienne (SPA, Officiel) a rapporté citant un responsable au sein du ministère des Affaires étrangères (sans mentionner son identité) "qu’il demeure crucial que le Régime syrien arrête la violence et autorise l’entrée des aides humanitaires et de secours (dans la Ghouta, [NDLR])".

Le Royaume a appelé "à prendre au sérieux le cours de la solution politique à la crise, conformément aux principes convenus de la Déclaration de Genève 1 et de la Résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations Unies".

D’autre part le ministère émirati des Affaire étrangères et de Coopération internationale a réclamé "une trêve immédiate afin d’éviter un bain de sang et pour protéger les civils", a appris Anadolu d’un communiqué du ministère, rendu public jeudi.

"La Syrie qui a témoigné de terribles affrontements et de ciblage systématique des citoyens ne pourrait pas supporter de nouveaux chapitres sanglants", a ajouté le communiqué.

Le ministère émirati a souligné "la nécessité de céder le passage pour les aides humanitaires pour secourir les blessés et fournir des traitements, des médicaments et des vivres".

Par ailleurs, Doha a condamné, mercredi, "les massacres" et les raids intenses menés par par le Régime Syrien dans la région.

Dans le même contexte, Le Caire a appelé les protagonistes du conflit à adopter "une trêve humanitaire" d’urgence en vue d’acheminer des aides et d’évacuer les blessés.

Plus de 250 civils ont été tués dans les trois derniers jours, dans des raids intenses du Régime syrien sur la Ghouta assiégée.

Le Conseil de sécurité des Nations unies, tiendra, jeudi après-midi (heure de New-York), une session ouverte appelée par Moscou pour discuter de la situation.

Des sources s'attendaient à ce qu'un projet de résolution soumis par le Koweït, qui assure la présidence du Conseil pour le mois en cours, et la Suède (membre du Conseil) soit voté pour imposer une trêve humanitaire d'un mois afin d’acheminer l'aide humanitaire aux civils dans toute la Syrie.